Pour la 3ème année consécutive, le collège Jules Vallès participera à l’opération « La classe, l’œuvre ! » en partenariat avec le musée Crozatier. Les élèves de la Classe musée présenteront, pour la Nuit des musées, le fruit de leur travail mené avec une artiste, en lien avec des œuvres du musée Crozatier et l’exposition programmée au printemps 2018 à l’Hôtel-Dieu du Puy-en-Velay, exposition de l’UNESCO de photographies sur le thème du patrimoine en péril.
Les élèves ont ensuite pu suivre le parcours « Archéologues au travail » et ainsi apprendre que l’archéologue est un scientifique qui fouille, dessine, étudie objets et structures, rédige des rapports de fouilles. Ses découvertes permettent d’expliquer le mode de vie des anciens. Les différents types de prospection (pédestre, aérienne, documentaire ou géophysique), les fouilles préventives ou programmées, les outils et méthodes de l’archéologue, les spécialités archéologiques (anthropologue, topographe, géomorphologue, céramologue…), furent autant de thèmes abordés devant les vitrines du musée, présentant les objets mis au jour lors de fouilles. Le parcours s’est terminé dans l’atelier où les collégiens ont découvert les outils et instruments de l’archéologue et utilisé des microscopes pour identifier des graines et des charbons.
#BougeTonMusée est une exposition réalisée par les élèves de
la Classe Musée.
Une sélection d'objets et d'oeuvres représentatifs des diverses
collections du musée Crozatier est présentée aux visiteurs sous la
forme de photographies grand format rattachées, grâce à des
QRcodes à flasher, à des cartels "améliorés".
Ceux-ci ont été rédigés par les élèves après des recherches au CDI
du collège et au centre de documentation du musée Crozatier. Ils
contiennent un descriptif de l'objet et des informations
complémentaires comme la biographie de l'artiste ou de l'inventeur,
le contexte historique, des images, etc.
Vous pouvez les découvrir ici en cliquant sur les liens.
Cette exposition pourra être prêtée à d'autres collèges, en
attendant la réouverture du musée...
A l’occasion des Journées nationales de l’architecture et des
50 ans du collège Jules Vallès du Puy-en-Velay, le Pays d’Art et
d’Histoire a proposé samedi 14 octobre une visite du collège et de
son quartier, mettant l’accent sur l’architecture des bâtiments et
leur histoire.
La guide conférencière a tout d’abord conduit son auditoire dans la cour du collège.
Dans les années 1960, l’explosion des effectifs scolaires – due au baby-boom, à la mixité et à l’allongement de la scolarité obligatoire à 16 ans, ainsi qu’à la création des C. E. S. (collèges d’enseignement secondaire) – rend indispensable la construction de nouveaux bâtiments pour accueillir les collégiens français.
La création du collège Jules Vallès, qui ouvre ses portes en 1967, s’inscrit dans cette vague de construction intensive d’établissements, obéissant à des schémas-types définis au niveau national. Ceux-ci imposaient des structures simples composées d’éléments fabriqués industriellement et massivement, comme les modules en béton.
On reconnaît aisément ces caractéristiques dans le collège Jules Vallès, avec son bâtiment tout en longueur et ses modules répétitifs, relié à son gymnase par un préau ouvert sur la cour et donnant sur la rue Antoine Martin. C’est dans cette rue qu’un collégien de la Classe Musée a ensuite présenté la grande mosaïque de Luigi Guardigli, artiste italien (1923-2008). Cette œuvre d’art aux formes abstraites et aux couleurs contrastées, a été réalisée en 1975 dans le cadre du « 1% artistique », qui veut que 1% du budget alloué à la construction d’un bâtiment public soit consacré à la création d’une œuvre d’art intégrée au bâtiment.
De l’autre côté de la rue Antoine Martin, dans le jardin Henri Vinay, la visite s’est prolongée sur l’environnement proche du collège : tout un quartier bâti en partie sur l’emplacement de l’ancien couvent des Cordeliers, vaste domaine hors les murs de la cité ponote au Moyen Age. Le quartier connut au XIXe siècle une importante expansion urbaine et architecturale, notamment depuis la prairie du Breuil : la préfecture en 1823, le jardin Henri Vinay clôturé en 1830, le palais de justice en 1836, le musée Crozatier en 1868 et le théâtre municipal en 1893, ces deux derniers signés par l’architecte Antoine Martin.
Création d’une maquette du musée Crozatier sous la
forme d’un livre géant.
Sa couverture est composée des deux façades : celle du XIXe
siècle côté jardin et celle du nouveau bâtiment côté collège. A
chacun d’y créer des ouvertures pour en faire surgir œuvres ou
occupants du musée. À chacun aussi d’imaginer les futures
galeries de son musée en guise de pages à l’intérieur du livre.
À la manière d’un muséographe, inventer des espaces, disposer
ses collections, proposer un parcours...
Cette opération d’éducation artistique et culturelle consiste à
inviter les élèves de tout niveau scolaire à étudier une ou
plusieurs œuvres ou tout objet de collection d’un musée de
France de proximité afin d’en concevoir une médiation qu’ils
auront l’opportunité de présenter aux visiteurs le soir de la
Nuit européenne des musées.
Pour la 3ème année consécutive, le collège Jules Vallès
participera à l’opération « La classe, l’œuvre ! » en
partenariat avec le musée Crozatier. Les élèves de la Classe
musée présenteront, pour la Nuit des musées, le fruit de leur
travail mené avec une artiste, en lien avec des œuvres du musée
Crozatier et l’exposition programmée au printemps 2018 à
l’Hôtel-Dieu du Puy-en-Velay, exposition de l’UNESCO de
photographies sur le thème du patrimoine en péril.
Le tableau de J.-M. Gué représente la porte Pannessac et ses
deux tours à l’époque des guerres de religions, en plein conflit
opposant les huguenots à l’assaut de la ville du Puy et les
ponots défendant leur cité. Les guerres peuvent mettre en péril
notre patrimoine, nous en avons hélas de nombreux exemples
actuellement, en Syrie notamment.
Pour la porte Pannessac, ce ne fut pas le cas. Elle résista en
effet aux guerres de religions et c’est au XIXe siècle qu’une
des tours et la porte furent détruites pour des raisons
d’urbanisme (faciliter la circulation).
Au Moyen Âge, la ville du Puy était protégée par des remparts de
pierre pouvant atteindre 9 mètres de haut et 2 mètres de large à
leur base. L’entrée en ville se faisait par des portes, souvent
fortifiées, comme la porte Pannessac, la porte Aiguière, la
porte des Farges…
Ces monuments ont disparu, souvent détruits au XIXe
siècle, ou ne sont plus visibles car pris dans la construction
de nouveaux bâtiments, comme les immeubles donnant sur le Breuil
ou le boulevard Saint-Louis.
Il existait également des quartiers, à l’intérieur-même de la
ville, protégés par d’autres remparts, comme le quartier de la
ville haute autour de la cathédrale.
3. Ajout de l’élément décoratif dans un mur à l’aide de
barbotine*
*barbotine : pâte délayée utilisée pour les raccords et les décors en céramique.
Pour les 4èmes-3èmes
Pour les deux groupes : visite de l’exposition
Fragiles héritages à l’Hôtel-Dieu du Puy sur les
sites classés en péril par l’UNESCO et où notre sculpture
La coquille du temps : renaissance accueille les
visiteurs dans la première salle.
Julie et Mila ont présenté le travail de la Classe musée ainsi que
la sculpture lors de la Nuit des musées le 19 mai
2018 aux visiteurs de l’Hôtel-Dieu.