Pour la 3ème année consécutive, le collège Jules Vallès participera à l’opération « La classe, l’œuvre ! » en partenariat avec le musée Crozatier. Les élèves de la Classe musée présenteront, pour la Nuit des musées, le fruit de leur travail mené avec une artiste, en lien avec des œuvres du musée Crozatier et l’exposition programmée au printemps 2018 à l’Hôtel-Dieu du Puy-en-Velay, exposition de l’UNESCO de photographies sur le thème du patrimoine en péril.
Le musée n’est pas ouvert au public, il est encore en chantier : la rénovation des bâtiments est terminée, mais la réorganisation et l’installation des collections sont en cours…
Les momies du musée avec leurs cercueils. Elles se trouvent ici au rez-de-chaussée dans la future salle d’exposition temporaire. Plus tard, on pourra les voir toujours au rez-de-chaussée dans la salle consacrée à l’Antiquité.^ Elles sont pour le moment dans des sacs mortuaires pour les protéger de la poussière, le temps de restaurer les cercueils. Quand elles seront exposées, on ne pourra pas les voir entièrement par respect pour elles (le couvercle sera entrouvert).
Si le sujet vous intéresse, consultez le compte-rendu fait par les 4e/3e de la conférence de Mme Saragoza sur les momies du musée ci-dessousTexte écrit par Loic Ambert 4èmeA
Les deux momies du musée Crozatier lui ont été données au XIXème siècle. Dame Henout a probablement vécu en Egypte entre 1550 et 1391 avant J.-C. et Dame Djedimenet entre 1069 et 664 avant J.-C. Ce sont les inscriptions sur leurs cercueils noirs qui permettent de les dater. Chez les Egyptiens, la couleur noire n’évoquait pas forcément la mort, elle rappelait plutôt la couleur des terres fertilisées par les crues du Nil, donc la vie, la renaissance.
Lors du chantier des collections*, avant les travaux de rénovation du musée, on a retrouvé une de ces momies, égarée depuis un certain temps, sur une armoire, sous un… crocodile empaillé !
Pour en savoir plus sur ses momies, le musée a profité de sa fermeture pour leur faire passer un scanner à l’hôpital Emile Roux au Puy, car c’est une méthode de recherche non destructrice. Pour cela, il a fallu prévoir un protocole* strict : les momies ont été emballées dans des sacs mortuaires pour préserver l’hygiène des lieux et, priorité étant donnée aux urgences, l’examen a donc eu lieu très tôt un matin de février 2015, avant l’arrivée des patients.
Les égyptologues ont mené leurs recherches selon trois axes :
Les résultats :
Surprise !!! Dame Henout est en fait un homme ! On peut supposer qu’au XIXe siècle, époque où il existait un véritable trafic d’objets égyptiens (dont les momies), on a installé une momie homme dans un cercueil qui n’était pas le sien, avant de le vendre à un collectionneur. Grâce aux images du scanner, on constate que les épaules de « Dame » Henout ont été forcées pour faire rentrer le corps dans le cercueil féminin. L’examen des dents et des os a révélé que les deux Egyptiens avaient une bonne hygiène de vie et une bonne alimentation et qu’ils sont morts entre 20 et 30 ans. A cette époque, l’espérance de vie n’était pas très élevée.
Sur le front de l’homme, on remarque un traumatisme lié à une blessure peut-être. Dame Djedimenet devait appartenir à une famille aisée car son corps mieux conservé a subi une momification plus élaborée, plus coûteuse.
On a trouvé également, dans l’abdomen de « Dame » Henout, des paquets canope (contenant des organes retirés puis séchés avant d’être emballés). Dans celui de Dame Djedimenet, une statuette de 11 cm a été révélée à l’examen. Elle assurait au défunt son passage dans le monde d’Osiris, le roi des morts. Un rembourrage de bandelettes avait aussi été placé au niveau du visage des momies pour leur rendre leurs formes, leurs volumes initiaux.
Un grand merci à Mme Saragoza, la directrice du musée Crozatier, pour nous avoir fait voyager du temps des pharaons jusqu’au XXIe siècle et ses technologies médicales modernes !
L’équipe des 4e/3e de la classe musée
En ce moment au musée, il n’est pas rare de croiser des
tableaux la tête en bas ou des cadres sans toile ! Ce grand
tableau est entreposé pour l’instant dans le hall du musée. Mais
il sera exposé à sa réouverture sur un mur qui longe l’un des
grands escaliers. Il représente une impératrice du Moyen-Orient
se faisant juger car elle dépensait trop d’argent. Néanmoins
elle reste méprisante. Nos impressions : C’est un grand tableau
qui nous a impressionnées. Tout est bien détaillé et les
personnages font notre taille. On s’y croirait !
Titre : Saint Jean Chrysostome prêchant devant l’impératrice
Eudoxie
Artiste : Joseph Wencker
Date : XIXe siècle
Dimensions : 6,08 m x 4,40 m
Technique : peinture à l’huile sur toile
Banquettes usées par le temps cherchent tapissiers et ébénistes qui voudraient leur offrir une nouvelle jeunesse pour accueillir les postérieurs des futurs visiteurs fatigués… Milan
Des restaurateurs en plein travail ont bien voulu répondre à nos questions.
Pendant notre visite, nous avons rencontré Anna-Lisa. Elle nous a expliqué son métier : il consiste à nettoyer et restaurer les pierres avec différentes techniques. Ici dans la salle des lapidaires du Moyen Age, elle travaille sur des sculptures taillées dans la pierre.
Saviez-vous que les pierres peuvent avoir des taches de rousseur ? Elles contiennent du fer et avec le temps elles peuvent s’abîmer et le fer apparaît à la surface de couleur rouge-marron comme la rouille. C’est le cas du Tireur d’épine.
La plupart de ces sculptures viennent du Moyen Age et on les a trouvées à la cathédrale du Puy. On appelle ces pierres de forme cubique des « chapiteaux », ils se trouvaient au sommet des piliers dans les églises.
Julie et Axelle
Certaines pierres sont recouvertes, elles sont en cours de restauration et mises sous des bâches, le temps que le produit nettoyant fasse effet.
Le matériel des restaurateurs
Un musée hanté ?
Au 1er étage, nous avons découvert des meubles de la Renaissance comme ces armoires en bois décorées avec des personnages, certains sont difformes, certains sont des anges. La plupart de ces objets sont recouverts d'un drap pour les protéger. Leur poids et le donneur de l'objet sont indiqués sur des étiquettes. Sur un coffre sont posées des hallebardes et des lances qui datent aussi de la Renaissance. Elles sont en bois et en métal, elles sont très lourdes et coupent encore. Ces armes seront exposées au rez-de-chaussée dans la salle Renaissance. Par contre, cette salle au 1er étage sera dédiée aux arts locaux : dentelles (avec notamment un atelier mécanique du Puy du XIXe siècle), faïences, mobilier (armoires, buffets…).
Tristan et Jao, Solam et Gabriel
Dans une petite salle, on a entreposé des tableaux en attente de restauration. Ici, on voit un cadre posé sur des tréteaux. La toile a été enlevée pour être restaurée, pour enlever la poussière, la crasse… Elle sera réinstallée sur son cadre, tendue avec des clous sur le châssis. On peut voir les châssis au dos des tableaux posés contre le mur.
Le fameux tableau de Lionel Royer Vercingétorix jette ses armes aux pieds de Jules César est revenu au musée après restauration. Ses couleurs sont plus lumineuses et ressortent bien dans son nouveau cadre doré. Il attend maintenant d’être accroché au mur.
Théo et Hugo
Dans la salle du dôme, au centre de la future galerie des
beaux-arts, le plafond représente le ciel. Il est représenté comme
de jour et de nuit (jaune, bleu : soleil, journée / noir, étoile :
nuit). Pour réaliser cette peinture l’artiste Franck Chalendard a
monté un échafaudage jusqu’au plafond, mais alors il ne pouvait pas
bien voir ce qu’il peignait car il n’avait pas beaucoup de recul.
Cette peinture est belle, nous aimons bien ses couleurs.
Un grand merci à madame Gagnaire et madame Verdier pour toutes ces
visites et activités interessantes! Les élèves de la classe musée!
Malgré la fermeture du musée Crozatier, des expositions sont
toujours proposées au public. Elles sont installées à l'Hôtel-Dieu
du Puy. A sa réouverture, le musée disposera d'un nouvel espace pour
accueillir des expositions temporaires. Cette année, nous en avons
visité deux.
Dans le cadre de la 10e Biennale du Design de Saint-Etienne, qui portait sur les mutations du travail, cette exposition explore le patrimoine industriel du Puy-en-Velay ainsi que l’évolution économique et industrielle qui a transformé le paysage de la ville et de ses environs.
Des panneaux explicatifs, des photographies, des maquettes, un diaporama, des objets (affiches publicitaires, produits locaux…) et les explications du guide nous ont permis de découvrir qu'il existait au Puy une forte activité économique centrée autour de quelques produits ou savoir-faire (certains implantés au Puy depuis très longtemps) : les tanneries, le textile, comme la dentelle, ou les boissons alcoolisées, comme la Prunelle du Velay...
Le 3 février 2017, nous sommes allés au musée des Confluences à Lyon et avons visité la salle « Origines, les récits de la vie » qui présente les origines de la vie sur Terre.
Nous avons pu constater que le musée Crozatier possède le même type de collections : les collections de paléontologie* et de sciences naturelles, lors d'une visite guidée par M. Magne en mars.
Celui-ci était justement chargé de trier les pièces qui seront exposées dans la salle du 3ème étage du nouveau musée, consacrée aux sciences. Il les choisit en fonction de leurs dimensions, de leur état de conservation et pour leur intérêt scientifique. C'est un travail long et minutieux, pour lequel il fait parfois appel à des spécialistes. Il a en effet devant lui de très nombreux objets : des caisses d'os minuscules, des parties de squelettes d'animaux préhistoriques à reconstituer comme un puzzle en 3D, etc.
Nous avons fabriqué des objets en lien avec les collections du
musée Crozatier :
- Pour Noël, une carte de vœux originale : une boîte pop-up. Lorsqu'on l'ouvre, des reproductions miniatures d'oeuvres ou d'objets du musée jaillissent, le carrosse, la momie, une statue, un tableau…
- En janvier, une plaque muletière.
Pour réaliser notre plaque, nous avons utilisé des feuilles
d'aluminium dorées sur lesquelles nous avons gravé, avec la méthode
du métal repoussé, une devise et des symboles inventés à notre
image, comme le faisaient les muletiers autrefois. Qu'est-ce qu'une
plaque muletière ? Il s'agit d'une plaque métallique circulaire
gravée que les muletiers disposaient sur le front de leurs mulets
pour le transport de marchandises dans la région. Vous pourrez en
voir dans le nouveau musée dans les salles consacrées au patrimoine
local. Pour en savoir plus, lire la fiche jointe*.
Les plaques, ornées de pompons de laine multicolore et suspendues à
des baguettes de bambou ont été installées à la façon d'un grand
mobile au CDI.
d’après M.-M. Solnon-Moutard
Bahalin, Bahalan aux bruits de ses sonnailles personnalisées
s’annonçait au village un « couble » de muletier - 10 à 15 mulets
! Pour les auberges et les cabarets, c’est promesse de bonnes
recettes. Femmes et filles s’arracheront mercerie, dentelles,
rubans, épingles que le maître de couble a toujours dans ses
bagages ... avec les nouvelles !
Le muletier est un grand gaillard solide, jovial... Il porte en toute saison ce beau costume blanc, rouge, vert, taillé dans un bon tissu de cadi (tissu de laine épaisse).
Son grand chapeau de feutre le protège de la pluie et du soleil ! En dessous, un bonnet de laine rouge qu’il ne quitte même pas à l’église (c’est un privilège), le muletier est bien considéré, c’est un électeur influent !
Ses cheveux longs sont attachés en queue de cheval avec, à ses oreilles de lourds anneaux d’or. Dans ses poches, sa tasse d’argent ciselée, une montre avec chaîne de pendeloques, à sa large triple ceinture son couteau avec poinçon pour piquer les outres, un fouet à manche court sur l’épaule. De solides souliers où se fixent, par trois oreillettes de cuir, les hautes guêtres blanches. Par mauvais temps, il s’enveloppe dans une grande cape, la limousine, tissée dans la laine brute des moutons, rayée brun, beige et noir.
L’Auvergne fournissait des mulets, plus solides que les chevaux. Leurs pieds étroits s’accommodaient des chemins pierreux. Les mulets étaient aussi bien parés que leur maître. En tête le viegi, le plus fort, le plus intelligent, aguerri par de nombreux voyages. Au cou, deux rangs de pompons et de sonnailles, plus la cayrade, grosse cloche de cuivre. Sur la tête un plumet tout droit de laine rouge. Sur le front et les tempes trois plaques en cuivre, gravées aux devises du maître !
Chargés de clochettes c’est le tin-trin qui sonne à chaque pas pour réveiller les bêtes ! Sur leur dos, sur le lourd bât, on fixait les marchandises, en particulier les boutes, grosses outres en peau de bœuf, une de chaque côté. Enfin la charge était recouverte d’une bâche de laine à carreaux, la cuberte. Chaque mulet avait son nom, le maître de couble était très fier de son équipage et en prenait grand soin.
Les convois suivaient d’anciennes voies celtiques qu’empruntèrent bien avant eux, Grecs et Romains, certaines pavées, ce sont les cami ferra. Les chemins muletiers montaient face à la pente (carriera reda) et ne prenaient un chemin en zig-zag que si nécessaire.
Ces plaques ornaient le front du mulet ou servaient d’œillères. Gravées à la pointe sur plaque de cuivre, elles étaient décorées de têtes d’animaux, soleils, lunes, saints patrons, devises.
Exemples de devises :
«Vive Jean Durand de Condrieu bon enfant 1755»
«Vive les bons enfants qui payent la bouteille souvent 1759»
«Celui qui a bon appétit il ne faut point de sauce ni moutarde
1772»
«Un bon ami vaut mieux que cent parents, vive les bons enfants
1779»
«J’aime le lys, j’aime la rose, j’aime l’honneur en toute chose»
«J’aime Marion, j’aime son nom» …
C’est une histoire vieille de 3000 ans. De l’âge de fer au XIXe siècle, les bêtes de somme furent les transporteurs routiers de toutes les marchandises. En Vivarais (Ardèche), les transactions, se faisaient par l’intermédiaire obligé du couratier (courtier). Celui-ci conduisait le muletier chez le propriétaire pour débattre le prix des marchandises. On transportait par exemple le vin du Bas Vivarais et des rives du Rhône sur les plateaux auvergnats, la soie d’Aubenas à St-Etienne, le sel des salins de la Méditerranée, etc.
Au retour le muletier ramenait d’Auvergne des sacs de céréales, de lentilles, des tonneaux neufs de chêne, des échalas (piquets pour les vignes), de la coutellerie, du fromage, la forme ... Dans les bagages des muletiers, il y avait aussi de menus cadeaux pour les villageois : des cartons d’épingles à tête rouge pour ajuster les foulards vivarois ou pour épingler sur les carreaux la dentelle que confectionnaient femmes et jeunes filles pour un petit revenu. Les muletiers distribuaient aussi des objets de piété dont des statues de la Vierge noire du Puy, qui était les plus prisées.
Depuis l’âge de fer jusqu’au début du XIXe siècle, l’utilisation de bêtes de somme pour le transport terrestre ou fluvial fut pratique courante dans le sud de la France. Comme les mariniers du Rhône, les muletiers disparurent avec l’amélioration des routes et l’arrivée des transports à vapeur, trains et bateaux.
Cette œuvre collective a été réalisée sur six séances au CDI : chaque élève a peint une, deux, trois têtes qui ont ensuite été assemblées pour être finalement exposées dans l’entrée du musée Crozatier. Si vous passez rue Antoine Martin cet été, elles vous regarderont de leurs grands yeux…
Tout a commencé cet hiver avec la conférence de Mme Saragoza, directrice du musée Crozatier, sur les momies du musée et leur histoire. Nous avons alors évoqué le trafic de momies au XIXe siècle et nous nous sommes aussi questionnés sur la façon d’exposer ces momies au public. En effet, tous les musées n’optent pas pour le même mode de présentation, certains montrent les corps, d’autres préfèrent les laisser dans leur cercueil. Cela nous a amenés à nous pencher sur la question plus générale de la place de l’humain en tant qu’objet d’exposition. Ossements archéologiques, trophées rapportés des colonies comme les têtes réduites ou les crânes tatoués de guerriers maoris, supports pour des études phrénologiques avec l’histoire des esquimaux ramenés au muséum d’histoire naturelle de New-York en 1897, ou même zoos humains avec l’exemple des kanaks à l’exposition coloniale de 1931 à Paris, autant de présences humaines dans des muséums, des manifestations publiques, des foires ou des cabinets de curiosités. L’homme : objet pédagogique, objet d’études scientifiques, de trafics commerciaux ou de propagande.
Nous avons ensuite découvert l’œuvre du plasticien Jean-Philippe Aubanel L’Eternité parfois s’éveille lors de notre visite au musée des Confluences à Lyon. Elle est constituée de 140 tableaux représentant chacun une tête de mort différente.
Puis nous avons fait la connaissance de Tania Tourjansky, l’artiste qui nous a accompagnés et guidés dans ce travail. Avec elle, nous avons survolé l’histoire de l’art pour repérer les diverses façons de représenter la mort ou les crânes, depuis les vanités du XVIIe siècle à Andy Warhol ou Basquiat, ou encore les oeuvres surréalistes, expressionnistes ou cubistes.
Nous avons également découvert comment, dans d’autres cultures, on appréhendait la mort ou le passage dans l’au-delà, à travers les festivités mexicaines et leurs têtes de mort joyeuses et bariolées, les masques rituels africains ou népalais ainsi que les rites et divinités vaudous.
Munis de toutes ces sources d’inspiration, de pinceaux et de peinture, nous avons consacré plusieurs heures à la réalisation de nos têtes. Il nous a d’abord fallu imaginer l’histoire d’un personnage dont le crâne pourrait se retrouver dans un musée. Ce crâne devait révéler des traces de son histoire et se rattacher à une des formes d’expression vues avec Tania. Ainsi, certaines têtes revêtent des tatouages tribaux ou des points aborigènes tandis que d’autres semblent venir du futur ou de l’Antiquité grecque.
Nos 63 têtes ont été assemblées pour ne former qu’un seul grand tableau : En tête à tête.
Travail réalisé par Jao, Julie, Aïda, Tristan, Hugo, Lohan, Aurèle, Elyne, Axelle, Théo, Margaux, Eva, Kevin, Pedro, Eloïse, Mathilde, Nathan, Loïc, Claire, Gabriel, Marouwan, Milan, Paul, Arno, Louanne, Iris, Maxime, Christian et Olivier, élèves de la Classe musée du collège Jules Vallès, encadrés par Tania Tourjansky, Sandrine Périlhon (musée Crozatier) et Rachel Gagnaire (collège Jules Vallès) en avril-mai-juin 2017.